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Promotion de la paix et du développement durable au Sahel : une rencontre pour développer le cadre de résultats du programme et l’échéancier de mise en œuvre

Le 7 et 8 mai 2018, une rencontre de planification a eu lieu à Bamako portant sur le programme «Promotion de la paix et du développement durable par le renforcement des compétences pour la vie et le travail dans le Sahel». L’évènement de deux jours a permis aux participants d’élaborer un cadre de résultats et un échéancier de mise en œuvre, au moyen d’un échange d’expérience entre pays sahéliens et avec d’autres pays dont le Cap-Vert, la Gambie et la Guinée-Bissau.

 

La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, représentant le Premier ministre, en présence de M. Chang Gwang-Chol, directeur du Bureau régional de l’UNESCO en Afrique de l’Ouest (Sahel), M. Hervé Huot-Marchand, représentant de l’UNESCO au Mali, M. KouldjimGuidio, représentant du Secrétariat permanent du G5-Mali, Mme Diallo KadiaMaiga, secrétaire générale de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ISESCO, ainsi que les participants de pays sahéliens comme la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Des représentants de pays comme le Sénégal, la Gambie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau et Mme MbarangaGasarabwe, coordonatrice résidente du système des Nations Unies au Mali ont aussi honoré la cérémonie de leur présence.

 

M. Chang a remercié le gouvernement du Mali pour son accueil chaleureux et son assistance. «Comme nous le savons tous, la jeunesse est l’élément vital d’une nation. Il s’agit de notre responsabilité commune, gouvernements, autorités locales, chefs traditionnels et religieux, acteurs sociaux et partenaires internationaux, d’accompagner les jeunes gens alors qu’ils se transforment en acteurs de changement responsables et résilients, en citoyens et dirigeants capables de prendre le contrôle de leur futur et de celui de leur pays.» Il a souligné la qualité du travail et encouragé les pays participants à faire approuver les propositions soulevées lors de la rencontre par les autorités compétentes chez eux d’ici la fin du mois de mai 2018.

 

M. Guidio a réitéré le support et rappelé les principes, cohérents avec la réunion, de son institution. « Le G5-Sahel ne croit pas que nous puissions endiguer l’extrémisme violent et ses conséquences uniquement avec des mesures de sécurité. Il sera essentiel d’intégrer les thèmes de la gouvernance et du développement dans la recherche d’une solution durable par les États membres.», a-t-il déclaré.

 

Pour sa part, Mme Mbaranga a rappelé que cette rencontre supportait aussi le Plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent du Secrétaire-général de l’ONU, adopté en 2016, et la décision du Conseil exécutif de l’UNESCO sur la prévention de l’extrémisme violent. Elle a déclaré : «Si nous ne prévoyons pas où nous allons, nous ne serons pas capables de maintenir une culture stable ou une paix durable. »

 

Dans son discours d’ouverture, M. Coulibaly a évoqué la grande importance qu’accorde le Mali au programme, qui concerne la jeunesse et le développement durable, et a ajouté que la meilleure défense contre l’obscurantisme et à la barbarie est la force de l’esprit. «Au-delà de ce qui doit être cultivé dans les cœurs des hommes, il est évident que nous devons armer les pays du Sahel moralement et intellectuellement, pour que les modèles de développement choisis, particulièrement les modèles économiques, puissent être solides.» Finalement, il a remercié l’UNESCO et les experts des autres pays.

 

Le travail s’est déroulé dans une ambiance participative et interactive. Les participants ont reconnu unanimement que les pays du Sahel partagent les mêmes problèmes, d’où l’importance de collaborer pour une action efficace. Pour ce faire, il est essentiel de repenser les systèmes d’éducation, pour toutes les tranches de la population et pour tous les apprentis : étudiants et formateurs.

 

Au cours de la rencontre, l’importance de prendre en compte les individus les plus vulnérables a été soulignée, particulièrement les populations analphabètes, pour qu’elles puissent bénéficier de la formation et de l’accréditation, et ainsi leur donner de meilleures chances de se trouver un emploi. Les participants ont aussi rappelé que la culture est un aspect essentiel qui ne devrait pas être négligé et qu’il faut donc l’intégrer entièrement dans l’exécution du programme et ainsi permettre à la jeunesse de connecter avec son héritage.

 

À travers ce programme, qui sera initialement en vigueur pour trois ans, l’UNESCO supportera les pays du Sahel, plus particulièrement le Burkina Faso, le Chad, la Gambie, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Sénégal, mais aussi la Guinée-Bissau et le Cap-Vert, sous la coordination du Bureau régional de l’UNESCO en Afrique de l’Ouest (Sahel) et en collaboration avec les Bureaux régionaux de l’UNESCO à Rabat et Yaoundé.

 

La rencontre a été organisée par le Centre Asie-Pacifique d'éducation pour la compréhension internationale sous l’égide de l’UNESCO (APCEIU) et des Nations Unies.

 

Vous pouvez écouter le débat à la radio sur Mikado FM (Radio UN) sur le lien suivant :

https://soundcloud.com/mikado-fm/parole-citoyenne-promotion-paix-et-developpement-durable-dans-la-region-du-sahel

Lien pour le Studio Tamani (Radio EU)

http://www.studiotamani.org/index.php/journaux/15528-les-titres-du-07-mai-2018-soir

Lien pour les Nouvelles ORTM (3mn45):

https://www.youtube.com/watch?v=OVPS4FGtufc

Lien pour les photos Flickr:

https://www.flickr.com/photos/155712355@N08/albums/72157695905250034

 

URL:

http://www.unesco.org/new/en/media-services/single-view/news/promoting_sustainable_peace_and_development_in_the_sahel_in/